Suzanne Eisendieck
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Edzard (d) |
Nom de naissance |
Suzanne Eisendick |
Pseudonymes |
Edzard, Susanne, Edzard-Eisendieck, Susanne, Edzard, Mrs. Dietz |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Maître |
Fritz August Pfuhle Maximilian Klewer |
Mouvement | |
Influencée par |
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Suzanne Eisendieck, née le à Dantzig et morte le à Paris 16e[1],[2], est une peintre allemande post-impressionniste du XXe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Suzanne Eisendieck est née à Holzraum Platz 2B à Dantzig (aujourd’hui Gdańsk en Pologne) de Karl Eisendick et Anna Eisendick (née Klegus)[3], tous deux allemands.
A l'âge de 12 ans à Dantzig, Suzanne Eisendieck devient une des plus jeunes élèves du peintre Fritz August Pfuhle[4]. À 21 ans, elle étudie pendant trois ans à l'Académie des Beaux-Arts de Berlin dans la classe de Maximilian Klewer. Alors qu'elle était là, elle prit part à une exposition collective avec plus de 1400 œuvres dont seulement 9 ont été vendues et 3 d'entre elles étant ses toiles. Ce succès à Berlin lui a permis plus tard de se rendre à Paris, où elle s’installa dans une « chambre de bonne » du Quartier Latin près de la place Saint-Michel et y commence à peindre.
C'étaient des difficultés financières continues pour Suzanne Eisendieck jusqu'à ce qu'un ami organise pour la galériste Mme Zak de visiter son petit studio. Elle a immédiatement acheté 6 de ses toiles et les expose dans sa galerie, la Galerie Zak, Place Saint-Germain-des-Prés. Ils font l’objet d’une grande admiration de tous. Cela encourage Mme Zak à organiser la première exposition des peintures de Suzanne Eisendieck, suivi plus tard par d’autres dans la Leicester Galleries de Londres. Ce fut la fin des difficultés pour la jeune artiste et le début d'un grand succès.
Son travail artistique a été inspiré par les impressionnistes français et se trouve dans de nombreuses collections privées, principalement en Amérique. Suzanne Eisendieck peint dans un style unique avec de la peinture à l'huile et parfois des pastels.
C’est le peintre Dietz Edzard qui l’introduisit initialement à Mme Zak. Leurs peintures avaient beaucoup de similarités pendant une certaine période de sorte que certains ont eu du mal à les différencier.
En 1938, Suzanne Eisendieck épousa Dietz Edzard (1893 - 1963)[5]. Ils ont eu deux enfants alors qu'ils vivaient à Paris, Christine Edzard-Goodwin (en) (1945) mariée à Richard B. Goodwin (en) (Sands Films, Londres) et Angélica Edzard-Károlyi (1947) mariée à Georges Károlyi (Joseph Károlyi Foundation, Hungary).
Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise, à Paris (35e division).
Œuvres
[modifier | modifier le code]-
Au théâtre (1936), Leicester Galleries, Londres[6]
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Plage orageuse (1936), Leicester Galleries, Londres
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À la gare (1937), Marie Harriman Gallery, New-York
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Chapeau de paille (1938)[7]
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Au Bonwit Teller Marshall Field (1938)[8]
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Zoppot Plage (ca. 1938-1939)
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terminus ante quem (1941)[9]
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Au Jardin des Tuileries (1947)[10]
Expositions
[modifier | modifier le code]- 1929 : Jury Art Libre Voir, Berlin
- 1932 : Galerie Zak, Place Saint-Germain-des-Près, Paris
- 1934 : Leicester Galleries, Londres
1936 - Leicester Galleries, Londres
1938 - Leicester Galleries, Londres - 1937 : Marie Harriman Gallery, New York,
1939 - Marie Harriman Gallery, New York,
1940 - Marie Harriman Gallery, New York - 1942 : Galerie Benezit, Paris
- 1946 : Perls Galleries, New York,
1948 - Perls Galleries, New York,
1949 - Perls Galleries, New York - 1954 : Exposition Publique Tableaux Moderners, Paris
- 1955 : Galerie Pétridès, Paris
- 1962 : Galerie Abels, Cologne
- Elle expose, d’autre part, avec son mari Dietz Edzard à[11]
- 1950 : Gallery Vigeveno, Los Angeles
- 1956 : O’Hana Gallery, Londres
- 1959 : Hammer Galleries, New York
- 1959 : Findlay Galleries, New York
- 1959 : Findlay Galleries, Chicago
- 1959 : Findlay Galleries, Palm Beach
- 1961 : Adams Gallery, Londres
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- (de) K. G. Saur, Allgemeines Künstler Lexicon, Munich, Leipzig, 2002.
- (de) "Adreßbuch für Danzig und Vororte" Pommern Digitale Bibliothek
- (de) “Fritz Pfuhle” Eun Maler aus Danzig von Eberhard Lutze; Holzner Verlag, Würzburg 1966
- (de) "Die kleine Enzyklopädie", Encyclios-Verlag, Zürich, 1950, Band 1, Seite 402
- (en) « Suzanne Eisendieck — Individualist » dans The Studio, vol. CXII, no 522, septembre 1936.
- (en) Vogue, page d'accueil, 15 juillet 1938.
- (en) Vogue, page d'accueil, 15 janvier 1939.
- (en) Life, annonce pour les diamants de la Collection De Beers, 13 juin 1941.
- (en) Life, annonce pour Modess Serviettes hygiéniques, 26 juillet 1948.
- (fr) Suzanne Eisendieck : Peintures récentes, Préface de Waldemar George, 1967.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) « Juryfreie Kunstschau Berlin 1929 », Malerei, Graphik, Plastik und Architektur; Landes-Ausstellungsgebäude am Lehrter Bahnhof Verlag, Berlin 1929
- (en) « Suzanne Eisendieck — Individualist », The Studio, Vol. CXII, no 522,
- (en) « Dainty Femininity in Eisendieck Exhibit » Art Digest,
- (en) « Suzannes », Time,
- (de) Ulrich Thieme, Felix Becker, Allgemeines Lexicon der Bildenden Kunstler des XX. Jahrhundrerts, E. A. Seemann, Leipzig, 1953-62, vol. 2, p. 25
- (de) Fritz Pfuhle. Eun Maler aus Danzig von Eberhard Lutze, Holzner Verlag, Würzburg, 1966
- Suzanne Eisendieck : Peintures récentes, Préface de Waldemar George, 1967
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des Peintres, Sculpteurs, Dessinateurs et Graveurs, Paris, 1976, vol. 4, p. 134
- (en) Benezit Dictionary of Artists, Gründ Paris 2006, vol. 5, p. 130
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :